Narratrice
-Un effort physique s'accompagne de modifications importantes dans l'organisme, tant au niveau de l'activité respiratoire que cardiaque.
Lors d'un effort, les muscles en activité ont besoin de dioxygène, dont la consommation augmente.
Pour répondre à cette demande, on respire davantage, plus fort et plus souvent.
On parle d'augmentation du débit ventilatoire.
Le débit ventilatoire se calcule en multipliant le volume d'air courant, circulant dans l'appareil respiratoire lors d'une inspiration ou d'une expiration, par le rythme respiratoire, le nombre de cycles inspiration-expiration par minute.
Lors d'un effort, le débit ventilatoire peut passer en moyenne de cinq à cent vingt litres par minute.
L'augmentation du débit ventilatoire résulte de l'accroissement du nombre de respirations, seize mouvements par minute au repos à une cinquantaine pendant l'effort.
Elle résulte aussi du volume d'air courant qui varie d'un demi-litre au repos à trois litres lors d'un effort intense et prolongé.
L'organisme doit apporter dioxygène et nutriments en grande quantité aux muscles.
La circulation du sang dans les vaisseaux s'accélère.
Débit et fréquence cardiaques augmentent nettement.
La fréquence cardiaque ne dépassera toutefois pas une valeur limite, approximativement donnée par la formule : fréquence cardiaque maximum égale deux cent vingt moins l'âge en années.
Enfin, l'intensité respiratoire s'accroît tout autant, c'est-à-dire la quantité de dioxygène consommée, pour alimenter les muscles en activité.
Cette consommation augmente jusqu'à une valeur qui ne peut être dépassée et que l'on nomme la VO2 max.
La VO2 max représente le volume maximal de dioxygène consommé dans un temps donné, cette consommation restant stable au-delà d'un certain niveau d'effort.
Toutefois, la valeur de la VO2 max peut être améliorée par l'entraînement régulier et adapté dans les limites des dispositions génétiques de chacun.