Voix :
(rire). Faut pas que j’rigole. Oui. Donc là j’commence tout de suite ? Bon.
Les cellules souches sont trouvées à la fois dans l’embryon mais également dans certains tissus adultes. Les cellules souches embryonnaires humaines qui sont capables de part leur origine embryonnaire de donner naissance à toutes les cellules qui forme l’organisme. Et cette capacité est appelée pluri potence.
A l’inverse, les cellules souches adultes ont pour fonction de participer au renouvellement naturel des tissus ainsi qu’à leur réparation en cas de lésion. Mais tous les tissus n’en possèdent pas. Par exemple le pancréas ou le cœur ne possèdent pas de cellule souche.
A l’heure actuelle dans les laboratoires on est capable de différencier les cellules souches embryonnaires humaines en cellules spécialisées telles que des cellules du cœur, des neurones, des cellules de l’œil, des cellules du foie, des cellules du pancréas.
Cependant l’utilisation de ces cellules pose de grandes questions éthiques dans la mesure où l’obtention de ces cellules découle de la destruction d’un embryon. En France notamment la loi de bioéthique interdit l’utilisation de ces cellules. Et donc on peut les utiliser après avoir fait des demandes spéciales d’autorisation d’utilisation de ces cellules.
La communauté scientifique s’est donc intéressée à développer des alternatives. En 2007, le professeur Shinya Yamanaka au Japon a découvert le moyen de transformer par modification génétique, des cellules différenciées de la peau en cellules qui présentent toutes les caractéristiques des cellules souches embryonnaires humaines. Et on appelle ces cellules là, les cellules souches induites à la pluri potence.
On peut maintenant imaginer pouvoir obtenir des cellules qui présentent toutes les caractéristiques des cellules souches embryonnaires humaines à partir des cellules de peau de n’importe quel individu sur cette planète et ainsi pouvoir traiter un jour chaque individu avec ses propres cellules.
Réalisation :
Véronique Kleiner , Pierre-André Sauvageot
Production :
Universcience, Inserm, CNDP, Picta productions
Année de production :
2013
Durée :
2min53
Accessibilité :
sous-titres français