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Des véhicules sur la place Tahrir, dans le centre de Bagdad, pendant une tempête de poussière, le 12 avril 2022 en Irak © AFP AHMAD AL-RUBAYE

Une tempête de poussière frappe l’Irak mardi, deuxième phénomène du genre en moins d’une semaine, entraînant des hospitalisations pour problèmes respiratoires et la fermeture temporaire des aéroports internationaux de Bagdad et de Najaf.

Après une première tempête qui a enveloppé la majeure partie de l’Irak en fin de semaine dernière, la capitale et le centre du pays se sont de nouveau réveillés plongés dans une lumière orangée. Le plafond nuageux était très bas, limitant très fortement la visibilité.

Dans les rues de Bagdad, nombre de passants portaient des masques jetables pour se protéger de la poussière qui laissait une fine couche sur les bâtiments et les voitures, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Il y a eu des hospitalisations pour problèmes respiratoires, mais la plupart des cas sont bénins », a déclaré Saïf al-Badr, porte-parole du ministère irakien de la Santé.

Les aéroports internationaux de Bagdad et de Najaf, ville sainte chiite du sud qui reçoit des milliers de pèlerins du monde entier chaque année, ont suspendu leurs opérations toute la matinée, entraînant l’annulation de dizaines de vols. Selon des sources aéroportuaires, ils ont rouvert tous deux en début d’après-midi à la faveur d’une amélioration.

Si les tempêtes de sable et de poussière ne sont pas rares au printemps en Irak, le directeur des services météorologiques, Amer al-Jabri, dit s’attendre à ce qu’elles soient de plus en plus fréquentes dans ce pays semi-désertique.

« Les principales causes en sont le déficit de précipitations, l’accélération de la désertification et l’absence de ceintures vertes » autour des villes, susceptibles d’atténuer les effets des tempêtes, a dit M. Jabri.

L’Irak est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique et à la désertification. En novembre dernier, la Banque mondiale a estimé que ce pays pourrait connaître une chute de 20 % de ses ressources en eau d’ici 2050 en raison du changement climatique.

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Une rue de Bagdad pendant une tempête de poussière, le 12 avril 2022 en Irak © AFP AHMAD AL-RUBAYE