Covid-19 : les tests rapides « antigéniques » officiellement autorisés
Publié le - par LeBlob.fr avec l’AFP
Les tests rapides « antigéniques » du coronavirus pourront désormais être autorisés pour réaliser des opérations de dépistage dans la population générale, mais pas pour les personnes avec des symptômes ou les « cas contacts », selon un arrêté publié mercredi au Journal Officiel.
« Des opérations collectives de dépistage par des tests rapides nasopharyngés d’orientation diagnostique antigéniques peuvent être autorisées par le ministre chargé de la Santé, sur proposition des directeurs généraux des agences régionales de santé intéressés, (...) afin notamment de décharger les laboratoires de biologie médicale de certaines patientèles et d’améliorer les délais de transmission des résultats des tests RT-PCR », le test de référence actuel, indique le texte de l’arrêté.
Le ministre de la Santé Olivier Véran avait déclaré le 9 septembre que ces tests allaient être déployés dans les jours suivants à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Les tests antigéniques sont eux aussi réalisés à partir de prélèvements dans les narines, par écouvillon. Mais contrairement au test RT-PCR qui nécessite une analyse en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en « 15 à 20 minutes », avait souligné le ministre. Il s’agit d’un « élément d’orientation diagnostique n’ayant pas vocation à se substituer au diagnostic réalisé par (...) RT-PCR », précise l’arrêté. Aussi, « en cas de résultat positif », le test antigénique « doit être confirmé par la réalisation » d’un test RT-PCR.
Le texte précise également que ces tests « ne peuvent concerner ni les personnes présentant des symptômes d’infection par le virus SARS-CoV-2 ni les personnes identifiées comme des “cas contacts” » par la Caisse nationale de l’assurance maladie.
Le même arrêté ajoute par ailleurs les masseurs-kinésithérapeutes à la liste des professionnels de santé autorisés à réaliser les prélèvements naso-pharyngés, « lorsque les laboratoires de biologie médicale ne disposent pas du nombre de personnels nécessaire » et après « avoir suivi une formation spécifique à la réalisation de l’examen ».