Et non, vous n’avez pas forcément besoin de télescope pour voir de belles choses. Juste de vos yeux et éventuellement une paire de jumelles. A 20h30, c’est le coucher du Soleil. Peu après, plein ouest, vous pourrez apercevoir un objet brillant. Ce n’est pas une étoile, mais la planète Vénus. Plus vers le sud, la Lune affiche un fin croissant. À l’œil nu, il est possible d’apercevoir le reste de notre satellite, éclairé par la Terre : c’est la lumière cendrée. Prenez des jumelles, vous pourrez distinguer des cratères. Si vous êtes patient, Saturne se lève à l’est à partir de 22h30 sous l’aspect d’un corps un peu jaunâtre. Ses anneaux sont visibles avec un petit télescope. Pour Jupiter et Mars, il faudra attendre leur lever plus tard dans la nuit. Pour patienter : vous pouvez repérer les grandes constellations estivales comme le Cygne, Pégase ou encore la Grande et le Petite Ours. Avec des jumelles, vous pourrez admirer des nébuleuses, des amas d’étoiles et des galaxies lointaines, comme la galaxie d’Andromède, l’objet le plus lointain visible à l’œil nu. Et enfin, vous pourrez admirer les Perséides, les stars de la Nuit des étoiles. Cette pluie de météorites est composée des débris de la comète 109P/Swift-Tuttle. C’est la plus célèbre des pluies stellaires dans notre voûte céleste, car c’est l’une des plus actives. La période des Perséides s’étend du 17 juillet au 24 août mais son pic est attendu dans la nuit du 11 au 12 août. Là, vous pourrez voir une cinquantaine d’étoiles filantes par heure, mais il faudra un ciel dégagé et sans aucune pollution lumineuse. Pour profiter au mieux de la Nuit des étoiles, rendez-vous sur le site de l’Association française d’astronomie qui recense toutes les sessions d’observation.
Réalisation :
Mathilde Sagaire
Production :
Universcience
Année de production :
2024
Durée :
1min33
Accessibilité :
sous-titres français