J. Wild, J. Reid, I. Donald
Les pionniers de l'échographie
Durée (avec générique début et fin) 04:20
Duration (with credits)
Liste des dialogues
Dialog list
00:17
Seq1 : Sonar et radar
Au cours de la dernière guerre, les armées en présence s’équipèrent de sonars et de radars afin de détecter à distance, à l’aide des ultrasons, les sous-marins et les avions ennemis.
Le chirurgien anglais John Wild participe alors aux opérations, au sein du corps médical de l’armée royale britannique.
00:37
Seq2 : Minnesota
A la fin de la guerre, John Wild immigre aux Etats-Unis. Il obtient un poste à l’université de Minnesota où il rencontre l’informaticien John Reid. Pour détecter les tumeurs cancéreuses sans opérations chirurgicales, Wild et Reid ont l’idée d’utiliser les appareils militaires émetteurs d’ultrasons.
00:56
Seq3 : Les ultrasons
Trois types d’appareil sont alors à leur disposition. Le scanner, le radar et le détecteur de métaux. Ces appareils fonctionnent sur le même principe de l’effet Doppler mis en évidence par le mathématicien Christian Doppler en 1842.
01:12
Seq4: Les premières échographies.
Après avoir testés les diverses possibilités techniques qui s’offraient à eux, John Wild et John Reid optent pour le scanner et réalisent la première échographie détectant un cancer, en 1953.
01:26
Seq5 : Echographie obstétrique
A la même époque, le gynécologue écossais Ian Donald, s’intéresse lui aussi à l’échographie. Toujours, à l’aide du scanner, il réalise la première échographie obstétrique en 1958.
01:43
A vrai dire, John Wild et Ian Donald ne sont pas les seuls à travailler sur cette technique d’imagerie médicale. Dans le monde entier, médecins et informaticiens cherchent à obtenir la meilleure image qui soit par ce procédé.
01:59
Seq6: Guerre de Corée
A partir de la guerre de Corée, chaque conflit militaire va contribuer paradoxalement à améliorer les techniques nécessaires.
02:16
Pendant les années soixante, alors que se déroule la guerre du Vietnam et la révolution des mœurs, l’image échographique du fœtus est de plus en plus distincte.
Mais on est encore loin du compte.
02:33
Seq7 :Une petite histoire de l’échographie.
A partir des années 70, grâce à la puissance de plus en plus importante des ordinateurs, l’image in utero se précise.
02:42
Le principe est assez simple. La machine envoie des ultrasons à travers la paroi abdominale. Comme l’écho de la voix dans la montagne, les ondes sonores rebondissent sur le fœtus. Cet écho est transformé en un signal électrique qui est analysé et digitalisé par l’ordinateur. Le programme informatique permet alors de reconstituer une image dont chacun des pixels correspond à une partie du signal sonore initial.
03:09
Dès les années 80, la capacité d’analyse des ordinateurs est telle que les images ainsi retransmises commencent à donner des informations précieuses sur l’anatomie du fœtus.
03:23
Avec près d’un siècle et demi d’existence, les images animées ont pris une importance considérable dans de nombreux domaines de l’existence. Le cinématographe est devenu la principale source d’informations générales et, rejoignant les travaux de l’astronome Janssen et du physiologiste Marey, un outil précieux d’analyse scientifique.
Seq 8 : Fin
03:42
La petite histoire du cinéma scientifique des profondeurs utérines s’est étalée sur une cinquantaine d’années. Elle a mobilisé des centaines de chercheurs et de techniciens dans le monde entier. Elle et a permis de voir ce qui, jusqu’alors, semblait inaccessible aux regards.