En Écosse, en Irlande et au Pays de Galles, subsistent encore aujourd’hui les fondations de milliers de crannogs, de mystérieuses îles artificielles situées dans des rivières, des lacs et des bras de mer. (images getty de crannogs/ Carte google satellites de la région)
On estimait encore récemment que ces structures dataient de l’âge du fer c’est-à-dire environ 800 ans avant notre ère. Pourtant depuis les années 80, les archéologues pensent qu’elles peuvent être beaucoup plus anciennes, mais sans en avoir la preuve.
La piste est relancée en 2012 lorsqu’un ancien plongeur de la Royal Navy découvre tout près d’un crannog situé dans les eaux du loch Arnish (près des îles écossaises Lewis/ carte google ?) des récipients remarquablement bien conservés datant du Néolithique, soit plus de 2500 av. J.-C. (photo de la céramique sortant de l’eau)
Mais le 12 juin dernier, une nouvelle étude publiée par des archéologues de l’université de Reading et de Southampton lève le doute.
En utilisant la datation au radiocarbone sur quatre sites encore inconnus situés dans l’archipel des Hébrides extérieures,(carte des sites étudiés/mettre en couleur les triangles ? ) les chercheurs repoussent l’origine des crannogs à environ 3500 ans avant notre ère, avant même la construction de Stonehenge. (suggestion indiquer sur la carte ou d’une autre façon le passage de 800 ans âge de fer avant J.-C. à 3640 à 3360 ans avant J.-C.)
Pour construire ces mini-îles, les populations du néolithique ont dû empiler, au prix d’un effort monumental, de nombreuses tonnes de roches sur le lit des lochs, ce que confirment les fouilles et les relevés sous-marins et aériens. (figures des ilots vue aériennes + dessins archéologiques)
Outre des restes de soutènement en bois, de chaussées en pierres, plus de 200 céramiques mises au rebut ont été découvertes sur les sites étudiés. (vue aérienne avec chaussée en pierre et les plongeurs avec céramique)
Les archéologues pensent que ces crannogs étaient surmontés de constructions en bois bien qu’il n’en reste aujourd’hui aucune trace. À l’écart des habitations, ces îlots étaient peut-être réservés à d’importantes célébrations ou rituels mortuaires. (Photos aériennes)