C’est toujours aux dépens d’un autre que l’animal trouve l’énergie nécessaire au maintien de sa forme. Ce rapport particulier aux autres, qui impose d’être à la fois proie et prédateur, se nomme la chaîne alimentaire.
Grâce à l’énergie du soleil, le plancton transforme la matière minérale en matière organique, que les crevettes font leurs, que les maquereaux font leurs, que les thons font leurs et que le requin fait sien. Et lorsqu’un jour, fatalement, le super prédateur perd le contrôle de sa matière, les décomposeurs le décomposent : bactéries et champignons désagrègent ses restes et les ramènent à l’état minéral.
Si l’on réduit l’animal à sa condition alimentaire, tel est le tableau rationnel des flux d’énergie et de matière. [ici le réseau trophique complet du requin]
Bien sûr dans la nature ce tableau paraît plus chaotique : les animaux rechignent à se laisser digérer et semblent déterminés à préserver leur forme singulière.
Les réseaux trophiques – ou chaînes alimentaires – schématisent les transformations de la matière et les flux d’énergie, d’une forme à une autre.
Réalisation :
Jean-Christophe Ribot
Production :
Universcience, curiosphere.tv/France télévisions, Mosaique films
Année de production :
2010
Durée :
1min41
Accessibilité :
sous-titres français